AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar

Invité

Invité
MessageSujet: Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]   Il était une fois... *flashback* [ft. Calista] EmptyMer 21 Aoû - 19:29



Calista & Ambre ~
Il était une fois... *flashback*
 
Ce matin, quand Papa vient dans ma tente pour me réveiller, je suis déjà debout, en pyjama certes, mais éveillée depuis un bon moment. En vérité, je n'avais pas réussi à dormir de la nuit, j'avais veillé jusqu'à tard hier soir, pendant que Maman me chantait les vieilles berceuses que j'aimais et qu'elle me racontait des légendes. Je me souviens qu'elle avait parlé de ma préférée. Celle de Nessie. L'Humaine Différente, la Fille-Aigle. Nessie était une petite fille, comme moi, de onze ans à peine. Elle vivait dans une famille pauvre habitant les Pics Rocheux, comme moi. La légende disait qu'elle ne voulait pas être ce qu'elle était destinée à être - une simple marchande de vieux bibelots. Une humaine, ce qu'il y a de plus ordinaire. Nessie cherchait l'aventure, et elle la trouva. Un jour, alors qu'elle faisait une longue promenade en solitaire, escaladant la montagne, s'inventant des Jeux, se lançant des défis, elle tomba sur une famille d'aigles, du moins, ce qu'il en restait : la carcasse d'un adulte et d'un bébé. Peinée, Nessie s'empara du plus petit et découvrit que son petit coeur battait encore. Laissant tomber sa promenade dans les montagnes, elle courut jusqu'à son campement et pria sa mère de soigner le bébé oiseau. Généreuse et douce, la mère accepta de bon coeur. Elle était guérisseuse, comme ma mère à moi mais ne pouvait pas mettre ses talents en pratique. Durant des jours et des jours, la mère et la fille s'occupèrent du bébé aigle. Quand ce dernier grandit et devint adulte, Nessie continua à s'occuper de lui, elle l'élevait, il l'écoutait. Ils devinrent les meilleurs amis du monde. Et puis un jour, on raconte que l'aigle se blessa. Il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre... Apeurée, Nessie resta à ses côtés jusqu'à son dernier souffle. Et puis une lumière dorée l'enveloppa, l'aigle se mit à tournoyer autour de la jeune fille... et puis tout disparut. Mais Nessie avait eut le temps de changer ; quand elle le voulait, elle se transformait en aigle : son corps se couvrait de plumes, un bec poussait à l'endroit qu'occupait sa bouche et son nez, ses yeux s'éclaircissaient et elle rapetissait. Des ailes prenaient la place de ses bras. La morale dans cette histoire ? Maman ne cessait de me la dire : Nessie ne voulait pas être normale, elle voulait avoir une vie, une vraie vie, être libre. Comme quoi, on est seuls maîtres de notre destin. Bien entendu, ce n'est qu'une légende, tout le monde sait très bien que ce n'est pas Nessie qui a donné jour à la Tribu. Mais je ne suis qu'une petite fille, je n'ai que onze ans, et je m'identifie tellement à Nessie que j'ai envie d'y croire.

Un bruit de pas me fait tourner la tête. C'est ma mère, elle m'apporte des habits propres. Sans mot dire, tout en me ressassant sa voix dans mon esprit, je quitte ma robe de chambre toute froissée pour enfiler une autre robe, plus épaisse, à manches courtes - là où on va il ne fait pas spécialement froid - et de couleur ocre. Main dans la main nous nous rendons ensuite à la petite rivière qui borde le campement de la Tribu. Je me barbouille la figure d'eau douce et commence à arroser gentiment Maman. Elle rigole doucement et me lance des giclées d'eau froides. Riants aux éclats, nous continuons ce petit jeu pendant plus de dix minutes. C'est un grognement amusé derrière nous qui nous fait reprendre notre sérieux. Papa m'ouvre grand les bras. Je m'y jette sans hésiter. Nous retournons ensuite dans la tente me servant de chambre. Maman me brosse les cheveux tout en chantant d'une voix mélodieuse une des berceuses du soir. Vous devez vous demander où nous allons ? Pourquoi s'affairer ainsi ? Nous nous rendons dans le Sud. À la Tribu des Serpents. Papa était censé aller discuter avec leur Chef. Trois guerriers l'accompagne pour plus de sûreté. J'ai insisté pendant des jours et des jours pour qu'il accepte de me prendre avec lui. Avec le sourire que je lui avait lancé, il n'a pas pu me refuser ce voyage. En passant devant sa tente, je m'approche du perchoir de Nessie, l'aigle femelle qui m'a été offerte pour mes trois ans. Je lui lisse les plumes, au dessus de bec, là où elle adore qu'on la caresse. Elle pousse un bref piaillement et me fixe intensément de ses grands yeux jaunes. C'est moi qui ai choisi de l'appeler Nessie, en hommage à la légende que j'aime tant. Je souris à l'aigle et étale un morceau de souris séchée - trouvée dans un baril à côté de son perchoir - sur ma main. Nessie l'attrape sans aucune hésitation ni réticence, elle me connaît, elle a confiance. Je me détourne de l'oiseau quand mon père me hèle. Quatre chevaux sont rassemblés derrière la tente, en direction du Sud. Je caresse une dernière fois le bec fourchu de Nessie et pose ma main à plat sur le bout de bois poli lui servant de perchoir, l'aigle grimpe sur mon bras, s'accrochant tant bien que mal à ma peau fragile, même si je sais qu'elle déploie des efforts considérables pour ne pas me blesser, je ne peux m'empêcher d'esquisser une grimace quand elle plante ses serres dans ma peau. Je me met à courir jusqu'à Papa. Trois hommes sont déjà installés sur les chevaux bruns. Mon père m'attends sur celui qui est le plus foncé. Je rapproche mon bras de ma tête et chuchote dans le trou servant d'oreille à mon aigle :

- Plein Sud ma belle, plein Sud.

Elle pousse un braillement signifiant qu'elle a compris. Je lève le bras et regarde l'oiseau battre des ailes au dessus de nos têtes. Elle attends que tout le monde soit prêt pour nous montrer le chemin. J'attrape docilement la main que me tend mon père et me laisse hisser au devant du cheval noir.

- Prête ? me chuchote-t-il à l'oreille.
- Plus que prête ! je réplique en souriant.

Le cheval de Papa part le premier. Les autres nous emboîtent le pas. Je laisse mon père diriger son étalon et regarde au dessus de nous. Nessie nous montre le chemin, poussant de temps à autres de bref cris pour nous guider. Mon père m'a raconté que quand je serai plus grande et que je deviendrai Chef à mon tour, Nessie ne me lâcherait pas d'une semelle. Elle est l'emblème de notre Tribu, et quand il y a des réunions comme cela dans d'autres Tribu, en plus de nous guider, elle prévient la Tribu-Hôte et lui montre que nous sommes bien de la Tribu des Aigles, que nous ne sommes pas des imposteurs. Que nous ne sommes pas des Humains, des traîtres. À mesure que nous chevauchons, le soleil se lève haut dans le ciel. Nous devons avoir parcouru plus de quatre heures de route. Nous n'allons pas tarder à arriver. Deux heures supplémentaires suffisent pour que j'aperçoive au loin un campement. Je le reconnais de suite : il s'agit de la Tribu des Serpents.

Quand des hommes de la Tribu-Hôte nous aperçoivent enfin, il doit être aux alentours de trois heures de l'après-midi. Ce matin, j'ai refusé de prendre mon petit déjeuner, mon ventre me rappelle désormais à l'ordre. Quand nous pénétrons finalement dans la Tribu. Je descend immédiatement du cheval et tend le bras le plus haut possible, me mettant sur la pointe des pieds tout en sachant que c'est inutile. Nessie pique vers moi, les ailes rabattues, les yeux grands ouverts et déploie ses ailes seulement quand elle frôle ma tête. J'éclate de rire. Elle pousse un cri amusé et se perche sur mon bras. Je n'attends pas mon père. Je suis déjà venue ici auparavant, et je cherche quelqu'un en particulier. Un homme qui m'est inconnu me propose de s'occuper de Nessie, après avoir salué mon père. Je réfléchis un court instant et hoche la tête après avoir chuchoté à l'oiseau :

- S'il te fait du mal, pince-le.

Il tourne la tête sur le côté et m'arrache gaiment une mèche de cheveux bruns. Je rit malgré moi et tend non sans réticence le bras vers l'homme. Nessie se perche sur sa tête avec un braillement moqueur. Je sais qu'elle sera en sécurité. Je me préoccupe plus de la santé de l'homme. Je me dirige finalement vers des tentes plus grandes que les autres. C'est alors que je remarque la petite fille qui me regarde. Elle se tient à côté de la tente du Chef et me toise de ses beaux yeux bleus. Je lui lance un sourire mesquin et m'approche.

- Coucou, Calie ! Tu vas bien ?

Calista Stella Valancia est la future Chef de la Tribu des Serpents. Elle a les cheveux assez longs et blonds, des yeux bleus comme le ciel azur et l'allure assurée. Même si elle a cinq ans de moins que moi - autrement dit, six ans - je l'aime beaucoup. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai insisté pour accompagner Papa. Je voulais revoir Calista.

Code by Cookies., don't give it without permission.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Invité
MessageSujet: Re: Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]   Il était une fois... *flashback* [ft. Calista] EmptyMar 27 Aoû - 8:24

C'est souvent au près des enfants que l'on trouvent les réponses les plus savantes mais, c'est aussi auprès d'eux que l'on trouve les questions ...
Si tu étais un élément lequel serais-tu ?
    Allongée sur mon lit, j'attendais patiemment que l'on vienne me dire de me lever. Je jouais machinalement avec un bout de tissus que je faisais glisser entre mes doigts. Je commençait à m'impatienter mais, je tentais de garder mon calme. Lorsque je sentis le tissu qui faisait ma tente bouger, je me releva d'un bon. Amaury fit son entrée dans la tente et, je sauta dans ses bras. Amaury était la personne que j'aimais le plus de la tribu -en dehors de mon père bien sûr. Il était en quelque sorte mon grand frère de cœur. Celui que j'aurai aimé avoir comme aîné ... Il avait un certains esprit, une philosophie. Si vous aviez une question à poser, c'était à lui qu'il fallait s'adresser, il vous apprendrez des tas de choses passionnantes.

Il me serra contre lui puis, il s'écarta, me prit la main et, m'emmena vers la tente où je trouverais une robe à mettre sur mon dos. Après avoir hésité pendant plusieurs minutes, nous nous sommes mis d'accord pour une robe à manche courte bleu azur qui m'était soit disant mes beaux yeux en valeur. Il me laissa ensuite faire ma toilette dans la tente puis m'habiller.

Une fois que je fus prête, il me reprit par la main et, nous partions comme chaque matin voir comment allez les habitants de la tribu.

Ensuite, nous avons trouver un coin tranquille où nous pouvions manger les fruits sauvages que nous avions cueilli.  Face à moi, Amaury mon aîné de cinq ans m'observait manger. Je brisa le silence en lui demandant :
-Si tu étais un élément ?
Ma phrase avait beau n'avoir aucun sens au yeux des autres, Amaury comprendrait. Il comprenait toujours ...
-Je serais ... L'air. Car il est libre. Personne ne peut l'attraper ! Et puis c'est lui qui mène la danse ! Le vent décidé du sens du courant de l'eau, de la température, de si le feu va pendre ou non ... L'air est un petit peu l'élément centrale.
Je buvais littéralement les paroles du jeune homme. C'était si intéressant ... Il avait toujours des avis pertinent... Surtout qu'il n'avait que onze ans !

Au bout de plus de deux heures et demi de promenade, il me raccompagna à la tente de ma mère et s'éclipsa pour aller aider les hommes de la tribu à transporter je ne sais plus trop quoi. Je resta planté comme un piqué devant la tente en attendant l'arrivé de la tribu des aigles. Je me fichais pas mal de la réunion entre le chef de la tribu des aigles et ma mère mais, le Triddle emmènerait sûrement sa fille Ambre avec qui j'adorais m'amuser. Je les vie arriver et, je constata bien vite que Ambre était de la partie. Cependant, toujours plongeais dans ma réflexion intérieure, je ne lui adressa qu'un petit regard. Elle s'approcha tout de même de moi un petit sourire aux lèvres. Je sortis de mes pensés et agita la main pour lui dire bonjour. Je la prit dans mes bras, la sera quelques secondes plus prit sa main en la tirant vers l'avant.
-Coucou Ambre ! Tu viens ?
Nous marchons quelques mètres puis, je me stoppe à un rocher qui peu servir de banc. Je m'assoit, elle fait de même. Je prends du sable au creux de ma main et joue machinalement avec. Je plante mon regard dans celui de la belle brune et, je lui demande :
-Dis moi, si tu étais un élément, lequel serais-tu ? Amaury m'a dit que l'élément dominant était pour lui l'air, tu crois qu'il a raison ?
La question tournait dans ma tête et, je n'avais pu m'en empêcher. Je me repris très vite :
Désolé ... Comment va tu ?

made by pandora.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Invité
MessageSujet: Re: Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]   Il était une fois... *flashback* [ft. Calista] EmptyMar 27 Aoû - 11:12



Calista & Ambre ~
Il était une fois... *flashback*
 
Elle semble me regarder sans pour autant me voir, méditant sûrement sur un sujet évoqué un peu plus tôt dans la journée. Quand enfin elle se force à se tirer de ses pensées, j'entend sa petite voix douce et fluette retentir contre mes oreilles, comme si elle avait parlé de très loin et que la douce brise qui soulevait de petits tas de sables chauds l'avait emportée :

- Coucou Ambre ! Tu viens ? me demande-t-elle en souriant.

Elle s'approche de moi en sautillant, de son pas léger et vif. Calista me prend la main et me tire en avant. J'avance docilement, heureuse de revoir ma jeune amie. Nous progressons quelques mètres dans le sable chaud. Lassée d'en avoir plein les pieds à chaque pas, je m'arrête et m'appuie contre un palmier.

- Attends, j'enlève mes sandales.

Une fois lesdites sandales en cuir souple retirées, je reprend la main de la petite fille et nous continuons notre petite promenade. Arrivées dans un coin où les habitations commencent à se faire rares, nous faisons halte dans un petit endroit pleins de rochers. Calista saute vivement sur un rocher plat et plus long que les autres. Je l'imite en silence, trop occupée à regarder au loin les dunes de sable se détacher du ciel bleu azur sans nuages. Ce coin des Terres Sauvages diffère tellement le l'Est, où notre climat est plus tempéré... Je tourne la tête vers la droite, là où, à quelques kilomètres il doit y avoir la Savane. Et le campement des Lions. La voix de Calista me tire de mes rêveries :

- Dis moi, si tu étais un élément, lequel serais-tu ? Amaury m'a dit que l'élément dominant était pour lui l'air, tu crois qu'il a raison ?

Je déglutis, étonnée par cette question si soudaine et inattendue. Pourtant, je devrais savoir, depuis le temps, que Calista a le chic pour poser des questions aussi saugrenues, à des moments où on s'y attend le moins. Toujours aussi décontenancée, je fronce les sourcils et ouvre la bouche pour lui lancer un semblant de réponse. Elle me devance :

- Désolé ... Comment va tu ?

Le choc passé, je souris gentiment et ignore ses excuses.

- Je suis tout à faut d'accord avec ton ami Amaury. Tu n'as jamais essayé de te coucher par terre et de regarder le ciel ? Tu n'as jamais rêvé de pouvoir voler, comme un aigle ? Ce serait génial, tu ne trouves pas ? Les oiseaux n'ont aucuns prédateurs hormis les êtres humains. Un oiseau, c'est libre, indépendant. Et ça vit dans l'air. Alors oui, si je serai un élément, je serai l'air, la source de toute énergie. Tu sais que sans air, il n'y a pas de vie ? Les Hommes ont beau dire ce qu'ils voudront, même si l'eau est très importante pour la vie sur Terre, la première chose qu'il faut pour vivre, c'est de l'oxygène, Calie. Même si ce sont les arbres et donc la nature qui en produit, s'il n'y avait pas d'air... on ne serait pas là à parler.

Je réfléchis une seconde. Amaury, Amaury... Ah oui ! C'est vrai, ça me revient maintenant qu'on en parle, c'est un garçon de mon âge à peu près qui reste souvent avec Calista. À ce qu'on dit, il fait pratiquement partit de la famille Valancia. Je suis d'ailleurs surprise qu'il ne soit pas avec nous... Je reporte mon attention sur la petite blondinette.

- Et toi, si tu étais un élément, lequel serais-tu ? je lui demande en la regardant en face, réellement intéressée par sa réponse.

Les quelques jours que mon père et moi allons passer dans la Tribu des Serpents vont être très distrayants, c'est moi qui vous le dit !

Code by Cookies., don't give it without permission.

Calie !:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]   Il était une fois... *flashback* [ft. Calista] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Il était une fois... *flashback* [ft. Calista]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Calista Stella Valancia [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
» WILD HEART « :: ♔ Lieux RPG :: Sud :: Tribu des Serpents :: Habitations-